La fille au pair - S. Bonnec

Là on se retrouve  dans un huis clos que j'ai trouvé très oppressant, sans aucun moment de répit du début à la fin. C'est captivant oui, mais très noir aussi.

C'est l'histoire d'Emmylou qui voyait dans ce travail de fille au pair une opportunité  d'échapper à son quotidien qu'elle n'aime pas.
Elle quitte son village breton, gris et pluvieux, ainsi que ses parents qu'elle juge trop distants, trop froid, toujours à travailler. Bref tout lui paraît laid, d'autant plus qu'elle vient de traverser une lourde épreuve : le suicide de sa meilleure amie.

Alors elle veut partir vers un avenir meilleur. Son rêve est de devenir journaliste, pour cela elle doit travailler son anglais. 

Une de ses amies lui raconte son expérience de jeune fille au pair dans une famille. anglaise très aisée.

Pour Emmylou c'est l'emploi rêvé.

Arrivée en Angleterre elle est accueillie  chez ses nouveaux employeurs très cordialement. Tout semble être parfait malgré les exigences de sa patronne. Qui lui en demande beaucoup.
Puis peu à peu elle s'interroge ? Que se passe-t-il vraiment ici ?

Elle fait son travail sans relâche mais au fil du temps son stress augmente .

Elle se sent de plu en plus mal.
De plus en plus seule.
De plus en plus isolée.

Que lui arrive-t-il ? 

Son angoisse augmente toujours plus ainsi que son mal être.
Un roman qui nous emporte facilement mais une fin trop extravagante qui manque totalement de crédibilité pour moi.

" A quarante et un an, on sait que le bonheur n'existe pas, que c'est une joie diffractée en centaines de galets à ramasser dès qu'on le peut. On ne tombe pas sur des trésors, mais il y en a et il faut savoir les reconnaitre. Il faut oser, trier, faire des choix."