La très catastrophique visite du Zoo- J. Dicker

 "Au fond les gens sont comme les étoiles c'est en les regardant attentivement que l'on se rend compte à quel point ils brillent." 

Voilà une lecture un peu particulière, un peu spéciale, tout comme Josephine, élève d'une école spéciale.

Dans un premier temps Josephine nous présente ces camarades de classe puis nous raconte , avec ces mots d'enfants toute la succession d'évènements catastrophiques qui ont amené à la très catastrophique visite du zoo.

Cela a commencé par l'inondation de l'école spéciale. A cause de celle-ci tous les élèves ont été transférés à la grande école juste à côté.

Le directeur semble bien s'en accommoder .

Ce dernier tente de faire de son mieux mais prend-il toujours les bonnes décisions? D'autant plus qu'il se heurte souvent aux parents d'élèves mécontents qui contredisent toutes les décisions.

Tout ceci se déroule dans une ambiance qui se voudrait festive car à l'approche de Noël le spectacle de fin d'année se prépare. Là aussi les parents mettent leurs grains de sel mais ne seront pas au bout de leurs surprises.

Dans le même temps  les élèves de l'école spéciale mènent leur propre enquête pour découvrir qui a bien pu inonder leur  école .

Une histoire pleine d'humour , d'extravagances de débordements mais pas seulement . C'est sympathique à lire. J'ai souvent souri devant certains dialogues.

"Dans une démocratie, a-t-il indiqué, nous vivons ensemble avec nos différences. Je serai très ferme sur ce point : il n'y aura pas de place pour les intolérants dans cette école !
Artie s'est alors mis à pleurer bruyamment, interrompant le Directeur.
-Pourquoi pleure-tu, mon coquin? a demandé le Directeur.
-Parce que je suis intolérant au lactose, a expliqué Artie.
-Intolérant au lactose, ça va, a assuré le Directeur avant de déclarer solennellement : les intolérants au lactose seront tolérés."

"Au fond, la démocratie avait été bafouée ce soir. Et je me suis dit que les vrais coupables de ce fiasco n'était pas tant les membres de la minorité bruyante, qui avaient le droit d'exprimer leur opinion, mais tous ceux autour qui étaient restés totalement muets.

Il paraît qu'on appelle ça " la majorité silencieuse."