Pistes noires- Viveca Sten

 Ici on est en Suède et il fait très très froid. Les paysages sont superbes, les pistes de ski sont vertigineuses et on y trouve des mots imprononçables comme : Fjällgardsexpressen . Mais attention , le danger n'est jamais très loin quand la nuit arrive. Entre brume et brouillard les formes deviennent floues tout peut se confondre.

Ce devait être une super semaine. Quatre garçons et deux filles, amis de fac se retrouvent pour passer une semaine au ski dans un superbe chalet.
Toutefois très vite l'atmosphère semble tendue entre eux. Les relations ne sont pas toutes au beau fixe. Fanny ne se sent pas très à l'aise avec l'un des garçons présents.
De plus le ski n'est pas la seule activité au programme. Le soir venu l'alcool et la drogue circulent largement.
Fanny désapprouve , ne veut pas toucher à la drogue . Mais l'alcool aidant elle se laisse tenter. La soirée dégénère . Tout part de travers .
Le lendemain matin. la gueule de bois est bien présente. Olivia, l'ami de Fanny , est complètement bouleversée : Fanny reste introuvable. Et pour cause...on la retrouve morte, nue, étendue dans la neige. Chacun des protagonistes présent se défend par des non-dits , des mensonges et autres postures. La  vérité est difficile à trouver.

L'enquête est menée, entre autres par Hanna et son collègue Daniel, qui ont eux aussi leur propre histoire. En filigrane, parallèlement à l'investigation, on suit les enquêteurs dans leur vie privée ce qui les rend très attachants et  ajoute un intérêt supplémentaire à l'intrigue .

Une lecture captivante du début jusqu'à la fin.
C'est la première fois que je lis cette auteure, et je ne suis vraiment pas déçue.

"Quelques flocons virevoltent dans l'air. Un temps à faire hiberner un chat.
C'est une expression qu'a inventée Hanna en observant Morris : par ce genre de gros temps, son matou décide généralement de tout arrêter pour aller dormis, roulé en boule, une patte sur le museau.
C'est un animal particulièrement sensé - infiniment plus que sa maîtresse."



Commentaires

  1. Le cadre est le même que celui du roman de Ulf Kvensler, Sarek, lu cet été et beaucoup apprécié. sauf que les héros ne skient pas mais randonnent...

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  2. J'aime bien lorsque, en plus de l'enquête, on suit la vie des enquêteurs.

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